L’isolation acoustique, complexe ? Démontons les quatre principes fondamentaux !

Vous vous lancez dans la rénovation de votre habitat ? Vos pièces de vie sont envahies par des bruits et vous êtes à la recherche de calme et de sérénité ?

Vous vous lancez dans la rénovation de votre habitat ? Vos pièces de vie sont envahies par des bruits et vous êtes à la recherche de calme et de sérénité ?

Si vous vous reconnaissez dans ces questions, vous êtes sans doute sur le point de vous intéresser à des solutions qui vous protègent de nuisances sonores !  Mais avant de choisir le matériau qui vous isole le mieux, il est nécessaire de vous pencher sur des aspects spécifiques et techniques du bruit et de ses isolants.

 

En effet, quand vous voulez réduire la pollution sonore dans une pièce, commencez par vous attarder sur la nature et les origines des bruits.  Devez-vous vous protéger de bruits aériens, de bruits d’impact ?  Comment ces bruits se propagent dans votre pièce ? Devez-vous vous isoler de bruits venant de l’extérieur ou devez-vous réaliser une correction acoustique de la pièce à cause d’un écho excessif ?

Complexe ? Stressant ? Décourageant ?

Sans devoir vous plonger dans la littérature et autres savantes formules mathématiques, utilisez quelques points de repères qui vous aideront soit à superviser votre chantier, soit de trouver un professionnel compétent en matière d’isolation acoustique.

Nous « démonterons » aujourd’hui un des quatre principes indispensables et indissociables de l’isolation acoustique :

  • L’étanchéité à l’air de la couche isolante acoustique
  • La désolidarisation
  • La diversification des matériaux
  • La limitation de l’effet « tambour »

L’étanchéité à l’air, le premier pas vers la quiétude

Si votre solution est d’isoler acoustiquement votre espace, vous serez attentif à ce que la couche isolante utilisée soit étanche à l’air.  En effet, là où l’air passe, le bruit passe !

On peut comparer un local à un récipient rempli d’eau.  Si vous percez celui-ci, toute l’eau s’écoulera si petit soit l’orifice.  Nous observerons le même phénomène pour la propagation du bruit d’une pièce à une autre.

Donc, si vous réalisez le doublage d’un mur, utilisez :

  • Des panneaux isolants acoustiques étanches à l’air
  • Des joints résilients suffisamment massifs en pourtour de la paroi

Au moment de la préparation de vos travaux,  pensez le montage en évitant de percer le doublage de mur.  Si c’est impossible, soyez attentif à :

  • Limiter les percements
  • Utiliser des produits isolants complémentaires (joints, cloches isolantes,…)

A titre d’exemple, un doublage simple de qualité apporte une amélioration d’environ 20 dB.  Si vous faites une ouverture de 10 cm  sur 10 cm, vous perdrez 10 dB dans l’aventure !  Soyez-y attentif.

Vous voici dotés de premiers repères pour mener à bien votre projet.  Nous aborderons prochainement un autre principe de l’isolation acoustique : la désolidarisation des matériaux.

Pour terminer, en cette période de fin de blocus (au-delà du plus qu’apporte le Pan-terre à l’étudiant 🙂 ), connaissez-vous le point commun entre les verbes étudier et étancher ?  La même origine latine, studium (le soin, le zèle)… de là à déduire qu’on doit enfermer l’étudiant dans une chambre étanche, il y a un pas que l’histoire ne doit pas franchir !

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